Joseph de Jouvancy, 1710 : Candidatus rhetoricae

Définition publiée par Mattana-Basset

Joseph de Jouvancy, L’Élève de rhétorique (Candidatus rhetoricae, 1e éd. 1710, 1e trad. 1892), édité par les équipes RARE et STIH sous la direction de D. Denis et Fr. Goyet, Paris, Classiques Garnier, 2019, troisième partie, "De l'élocution", chap. II, "Des figures", art. II, "Des Figures de Pensées", "La Correction", p. 188-189. 

Définition publiée par RARE, le 01 juin 2020

La Correction rétracte et corrige un mot ou une pensée [sententia] pour y substituer quelque chose qui convient mieux au sujet. 

< « Et ces attentats, ce sont des citoyens, je dis des citoyens, s’il est permis de les appeler de ce nom, qui les méditent au sujet de leur propre patrie. » Pour Muréna, § 80.

« Ô imbécillité ! Et dirai-je imbécillité, ou impudence singulière ? » Pour Caelius.

« Quelle fut donc la constance de cet homme ? Je dis sa constance ; je ne sais si je ne devrais pas dire plutôt sa patience. »

« Est-il un honnête homme, un citoyen vertueux, qu’il ait respecté dans ses discours ; que dis-je, respecté ? qu’il n’ait pas injurié avec l’impudence la plus grossière ? » Pour Sestius, § 110. >

Ainsi, dans la troisième Philippique, Cicéron dit : « Il a dépensé son patrimoine à équiper des soldats, que dis-je, dépensé, l’expression est impropre, il a placé son patrimoine pour le salut de la République ». 

< « Quels festins, pensez-vous, avaient lieu dans une telle maison ? S’il faut parler de maison plutôt que d’officine de la débauche et de toutes les sortes de turpitudes. » >