Joseph de Jouvancy, 1710 : Candidatus rhetoricae

Définition publiée par Mattana-Basset

Joseph de Jouvancy, L’Élève de rhétorique (Candidatus rhetoricae, 1e éd. 1710, 1e trad. 1892), édité par les équipes RARE et STIH sous la direction de D. Denis et Fr. Goyet, Paris, Classiques Garnier, 2019, troisième partie, "De l'élocution", chap. II, "Des figures", art. I, "Des Figures de Mots", §2. "Des autres Figures de Mots", "Le Redoublement", p. 176-177. 

Définition publiée par RARE, le 03 juin 2020

Le Redoublement. Cette figure s’emploie quand on redouble le même mot, soit au commencement, soit dans le cours du discours, pour s’exprimer avec plus de chaleur. Ainsi : « il vit, il vit non pour renoncer à son audace, mais pour l’affirmer davantage. » < Cicéron, première Catilinaire, § 4. 

« Ses biens (malheureux que je suis ! mes yeux n’ont plus de larmes ; mais la douleur vivra toujours dans mon âme) ; oui, les biens de Cn. Pompée furent mis à l’encan par la voix sinistre d’un crieur public. » Cicéron, deuxième Philippique.

« Vous osez même paraître maintenant à leurs yeux, traître à la patrie ? Oui vous, traître à la patrie, vous osez paraître à leurs yeux ? » « Vous n’avez pas été ébranlé quand une mère vous a embrassé les pieds, vous n’avez pas été ébranlé ? » Cicéron, Rhétorique à Herennius. >