Joseph de Jouvancy, 1710 : Candidatus rhetoricae

Définition publiée par Mattana-Basset

Joseph de Jouvancy, L’Élève de rhétorique (Candidatus rhetoricae, 1e éd. 1710, 1e trad. 1892), édité par les équipes RARE et STIH sous la direction de D. Denis et Fr. Goyet, Paris, Classiques Garnier, 2019, première partie, "Comprenant les premiers éléments de rhétorique relatifs à l'invention", chap. VII, "Des lieux intrinsèques", "De la Comparaison", "Comparaison des mineures", p. 80-83. 

Définition publiée par RARE, le 11 juin 2020

De là, les rhéteurs distinguent trois comparaisons. Ils appellent l’une Comparaison des majeures, c’est celle où l’on conclut du plus au moins ; la seconde est la Comparaison des mineures, où l’on conclut du moins au plus ; et la troisième est la Comparaison des égaux, où l’on conclut d’égal à égal. [...] dans la seconde on prouve un élément majeur certain à partir d’un mineur certain [...]. 

Comment tire-t-on un argument de la comparaison du moins au plus ? R. En y ajoutant cette mention : beaucoup plus ou à plus forte raison. Ainsi, Paul a supporté patiemment ses blessures, à plus forte raison supportera-t-il les injures et les outrages. En effet, supporter des injures est moins que supporter des coups.