Joseph de Jouvancy, 1710 : Candidatus rhetoricae

Définition publiée par Mattana-Basset

Joseph de Jouvancy, L’Élève de rhétorique (Candidatus rhetoricae, 1e éd. 1710, 1e trad. 1892), édité par les équipes RARE et STIH sous la direction de D. Denis et Fr. Goyet, Paris, Classiques Garnier, 2019, quatrième partie, "De l'amplification", p. 222-223. 

Définition publiée par RARE, le 16 juin 2020

QUATRIÈME PARTIE

DE L’AMPLIFICATION

 

Avec Cicéron, j’entends par amplification « une affirmation plus forte que d’ordinaire qui, grâce à l’émotion qu’excite l’orateur, entraîne la persuasion » ; on ne l’emploie que dans les affaires importantes.

Avec Isocrate, j’entends par amplification « l’art au moyen duquel de petites choses deviennent grandes » ; c’est l’art de donner de l’ampleur (d’où le mot d’amplification), de l’étendue à ce qui est étroit et resserré (d’où le mot de dilatation), de déployer et développer ce qui est compressé.