DIGRESSIO / DIGRESSION
Définitions
94 : Quintilien
Quintilien, De l’Institution de l’orateur, trad. Nicolas Gédoyn, Paris, Grégoire Dupuis, 1718, livre troisième, chapitre IX, « Des parties d'une cause Judiciaire, ou d'un plaidoyer », p. 206-207 ; livre quatrième, chapitre III, « De la Digression », p. 259-262.
1662 : Jacques du Roure
Jacques Du Roure, La Rhétorique française nécessaire à tous ceux qui veulent parler, ou écrire comme il faut et faire ou juger : des discours familiers, des lettres, des harangues, des plaidoyers, et des prédications, Paris, chez l’Auteur, 1662, Troisième partie, p. 34-35.
1671 : Le Gras
Le Gras, La Rhetorique Françoise ou les preceptes de l'ancienne et vraye eloquence accomodez à l'usage des conversations & de la Societé civile : Du Barreau : Et de la Chaire, Paris, A. de Rafflé, 1671, Seconde partie de la Rethorique, « De la Disposition », chap. IV, « De la Digression », p. 131-132.
Dictionnaires et encyclopédies
Furetière
Vice d’éloquence, où l’on tombe lors qu’un Orateur sort de son principal sujet pour en traiter un autre. Il n’y a rien de plus ennuyeux qu’un conte plein de grandes digressions. On pardonne les digressions, quand elles sont fort courtes et à propos.
Littré
Ce qui dans un discours s’éloigne du sujet. Faire une digression, une longue digression.
Mais, sans nous égarer dans ces digressions. [Boileau, Satires]