EFFICIENS (CAUSA) / CAUSE EFFICIENTE
Définitions
94 : Quintilien
Quintilien, De l’Institution de l’orateur, trad. Nicolas Gédoyn, Paris, Grégoire Dupuis, 1718, livre cinquième, chapitre X, « Des Arguments », p. 309-310.
1662 : Jacques du Roure
Jacques Du Roure, La Rhétorique française nécessaire à tous ceux qui veulent parler, ou écrire comme il faut et faire ou juger : des discours familiers, des lettres, des harangues, des plaidoyers, et des prédications, Paris, chez l’Auteur, 1662, Troisième partie, p. 49-50.
1710 : Joseph de Jouvancy
Joseph de Jouvancy, L’Élève de rhétorique (Candidatus rhetoricae, 1e éd. 1710, 1e trad. 1892), édité par les équipes RARE et STIH sous la direction de D. Denis et Fr. Goyet, Paris, Classiques Garnier, 2019, première partie, "Comprenant les premiers éléments de rhétorique relatifs à l'invention", chap. VII, "Des lieux intrinsèques", "Des Causes et des Effets","la Cause efficiente", p. 80-81.
Dictionnaires et encyclopédies
CN. voir Causa
Furetière
Terme de Philosophie. Cause qui produit quelque effet. Il y a quatre causes en la nature, l’efficiente, la finale, la materielle, et la formelle.
Littré
Terme de philosophie scolastique. Cause efficiente, cause qui produit effectivement son effet, une chose. Le soleil est la cause efficiente de la chaleur.
Aristote admettait comme Platon les causes finales et efficientes ; ces causes efficientes sont les âmes sensitives et végétatives. [Buffon, Animaux. Syst. sur la génér.]