ETHOS / ÉTHOS
Définitions
325 av. J.-C. : Aristote
Aristote, De Arte Rhetorica libri tres, trad. lat. Marcantonio Majoragio (1514-1555, 1e éd. 1547?), Padoue, Presses du Séminaire, 1689, Liber I, Caput II, p. 15-17.
325 av. J.-C. : Aristote
Aristote, Rhétorique, trad. François Cassandre, 1e éd. 1654, La Haye, Isaac Vaillant, 1718, Livre I, Chapitre II, p. 12-14.
1765 : Jean-Baptiste Crevier
Jean-Baptiste Crevier, Rhétorique française (1765), Paris, Saillant, 1767, 2 tomes, t. 1, p. 172-186.
1816 : Gaspard Gilbert Delamalle
Gaspard Gilbert Delamalle, Essai d’institutions oratoires à l’usage de ceux qui se destinent au barreau, Paris, Delaunay, 1816, t. I, p. 76.
Dictionnaires et encyclopédies
CN. voir Mores
Littré
Terme de rhétorique ancienne. La partie qui traite des mœurs. Ce mot ne s’emploie guère chez nous que par moquerie pour indiquer un style prétentieux et boursouflé. On le prononce le plus souvent et même on l’écrit ithos (voir ce mot) par imitation de la prononciation des grecs modernes. C’est le mot grec, mœurs.
[ithos]
Ancien terme de rhétorique. Partie de la rhétorique qui traite des mœurs, par opposition au pathos, expression des passions.
On voit partout chez vous l’ithos et le pathos. [Molière, Les femmes savantes]
Ce mot ne se prend guère chez nous, comme pathos, que pour un discours affecté, prétentieux et souvent inintelligible.
J’ai parcouru ces jours derniers une grosse apologie des jésuites, pleine d’ithos et de pathos. [Voltaire, Correspondance]
Terme de philologie. La dernière partie des sermons des Pères grecs, celle qui contient la morale.