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1662 : Jacques du Roure

La Rhétorique française

Jacques Du Roure, La Rhétorique française nécessaire à tous ceux qui veulent parler, ou écrire comme il faut et faire ou juger : des discours familiers, des lettres, des harangues, des plaidoyers, et des prédications, Paris, chez l’Auteur, 1662, Quatrième partie, p. 80.

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1710 : Joseph de Jouvancy

Candidatus rhetoricae

Joseph de Jouvancy, L’Élève de rhétorique (Candidatus rhetoricae, 1e éd. 1710, 1e trad. 1892), édité par les équipes RARE et STIH sous la direction de D. Denis et Fr. Goyet, Paris, Classiques Garnier, 2019, deuxième partie, "< De la deuxième partie de l'éloquence ou > de la disposition du discours", chap. II, "De la confirmation", "la justification" p. 122-123. 

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1782 : Pierre Thomas Nicolas Hurtaut

Manuale rhetorices

P. T. N. Hurtaut, Manuale rhetorices ad usum studiosae juventutis academicae, Exemplis tum Oratoriis, tu Poeticis, editio tertia, Paris, chez l'auteur, 1782, deuxième section "De Dispositione", t chap. IV "De variis Orationibus quae ad tria genera referri possunt", § III "genus Judicale", p. 104.

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Dictionnaires et encyclopédies

Furetière

Raison par laquelle on tasche de justifier ou de pallier quelque crime ou quelque faute commise. Les excuses de ce criminel ne sont point vallables. Cet escolier a apporté une excuse à son Regent, ou un certificat de ses parents qu’il n’a point frippé sa leçon. La plus-part des debiteurs donnent des excuses en payement. On a mis en usage une façon de parler impertinente, Je vous demande excuse ; on n’a plus qu’à y adjouster, Je vous fais pardon : au lieu qu’on doit dire, Je vous demande pardon, Je vous fais mes excuses, etc.

 

Encyclopédie

[Diderot]

Raison ou prétexte qu’on apporte à celui qu’on a offensé, pour affoiblir à ses yeux la faute qu’on a commise.

 

Littré

Raison qu’on allègue pour se disculper ou pour disculper un autre. Excuse valable. Mauvaise excuse. Se confondre en excuses.

Quand nous pouvons couvrir d’excuses nos défauts. [Régnier, Satires]