OBSECRATIO / OBSÉCRATION
Définitions
1662 : Jacques du Roure
Jacques Du Roure, La Rhétorique française nécessaire à tous ceux qui veulent parler, ou écrire comme il faut et faire ou juger : des discours familiers, des lettres, des harangues, des plaidoyers, et des prédications, Paris, chez l’Auteur, 1662, Troisième partie, p. 26, 30-32.
1689 : Étienne Dubois de Bretteville
Étienne Dubois de Bretteville, L’Éloquence de la chaire et du barreau selon les principes les plus solides de la rhétorique sacrée et profane, Paris, Denys Thierry, 1689, p. 289-290
1872 : Colonia
Dominique De Colonia, De Arte rhetorica libri quinque, Lyon, apud Briday Bibliopolam, 1872, Liber Primus, chap. I, art. I, "De Figuris sententiarum", § I., "De Figuris ad movendum idoneis", III., "De Obsecratione", p 75
Dictionnaires et encyclopédies
CN. voir Deprecatio
Encyclopédie
(Belles-Lettres) Figure de Rhétorique par laquelle l’orateur implore l’assistance de Dieu ou de quelqu’Homme. Voyez Figure.
Ciceron fait un admirable usage de cette figure dans la harangue pour le roi Dejotarus, lorsqu’il dit à Céfar :
Per dexteram te istam oro ; quam rege Dejotaro, hospes hospiti porrexisti ; istam inquam dexteram, non tam in bellis & in prœliis, quam in promissis & fide firmiorem.
De même Virgile dit :
Quod te per cœli jucundum lumen & auras,
Per genitorem oro, per spem surgentis Iuli
Eripe me his, invicte, malis. Æneïd. VI.
Littré
Terme de rhétorique.
Figure par laquelle l’auteur implore l’assistance de Dieu ou de quelque personne. L’obsécration, par laquelle on conjure ses auditeurs au nom de leurs plus chers intérêts. [Dumars. Œuv. t. V, p. 287]