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1671 : Le Gras

La Rhetorique Françoise

Le Gras, La Rhetorique Françoise ou les preceptes de l'ancienne et vraye eloquence accomodez à l'usage des conversations & de la Societé civile : Du Barreau : Et de la Chaire, Paris, A. de Rafflé, 1671, Troisième partie de la Rethorique, « De l'Elocution », chap. IV, « Des Figures de Sentences », p. 200-201.

 

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1710 : Joseph de Jouvancy

Candidatus rhetoricae

Joseph de Jouvancy, L’Élève de rhétorique (Candidatus rhetoricae, 1e éd. 1710, 1e trad. 1892), édité par les équipes RARE et STIH sous la direction de D. Denis et Fr. Goyet, Paris, Classiques Garnier, 2019, troisième partie, "De l'élocution", chap. II, "Des figures", art. II, "Des Figures de Pensées", "La Subjection", p. 214-217.

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1872 : Colonia

De arte rhetorica, libri quinque

Dominique De Colonia, De Arte rhetorica libri quinque, Lyon, apud Briday Bibliopolam, 1872, Liber Primus, chap. I, art. I, "De Figuris sententiarum", § I., "De Figuris ad movendum idoneis", V., "De Interrogatione et Subjectione", p 77

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Dictionnaires et encyclopédies

CN. voir Ætiologia ; pour Pajot, synonyme de Ratiocinatio

Encyclopédie

Figure de Rhétorique, par laquelle l’orateur s’interroge & se répond à lui même, ou répond lui-même à l’interrogation qu’il fait à son adversaire, comme dans cet endroit de Cicéron dans la harangue pro domo suâ.

Tu meam domum religiosam facere potuisti, & quâ mente ? quâ invaseras : quâ manu ? quâ disturbaras ? quâ voce ? quâ incendi jusseras : quâ lege ? quam non scripseras.

On l’appelle subjection, parce qu’elle fournit la réponse immédiatement après l’interrogation, quia quœstioni statim responsum subjicit.

 

Littré

Terme de littérature. Figure de pensée qui consiste à interroger l’adversaire et à supposer sa réponse, ou, simplement, à prévoir ce qu’il pourrait dire et à fournir d’avance la réplique.