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94 : Quintilien

De l'Institution de l'orateur

Quintilien, De l’Institution de l’orateur, trad. Nicolas Gédoyn, Paris, Grégoire Dupuis, 1718, livre cinquième, chapitre X, « Des Arguments. », p. 292-293.

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1660 : Bary

La rhetorique françoise

René Bary, LA RHETORIQUE FRANCOISE, OU L’ON TROUUE DE nouueaux Exemples sur les Passions & sur les Figures. OU L’ON TRAITTE A FONDS de la Matiere des Genres Oratoires. ET OU LE SENTIMENT DES PVristes est rapporté sur les vsages de nostre Langue. NOUUELLE EDITION. Augmentée de nouueaux exemples, & de nouuelles remarques; d’vn traité des Beueuës de l’esprit, & d’vn examen des parties de l’Oraison, PARIS, Pierre le Petit, 1660, première partie, "Des preuves artificielles", p. 15-17.

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1662 : Jacques du Roure

La Rhétorique française

Jacques Du Roure, La Rhétorique française nécessaire à tous ceux qui veulent parler, ou écrire comme il faut et faire ou juger : des discours familiers, des lettres, des harangues, des plaidoyers, et des prédications, Paris, chez l’Auteur, 1662, Troisième partie, p. 54-55.

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1671 : Le Gras

La Rhétorique française

Le Gras, La Rhétorique française ou les préceptes de l’ancienne et vraie éloquence accommodés à l’usage des conversations et de la Société civile, du Barreau et de la Chaire, Paris, 1671, première partie « De l’Invention », chap XVII, "Des Lieux des arguments en général", p. 51-53

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1671 : Le Gras

La Rhétorique française

Le Gras, La Rhétorique française ou les préceptes de l’ancienne et vraie éloquence accommodés à l’usage des conversations et de la Société civile, du Barreau et de la Chaire, Paris, 1671, première partie « De l’Invention », chap XVII, "Des lieux des arguments en général", p. 54-55

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1671 : Le Gras

La Rhetorique Françoise ou les preceptes de l'ancienne et vraye eloquence accomodez à l'usage des conversations & de la Societé civile : Du Barreau : Et de la Chaire

 

Le Gras, La Rhetorique Françoise ou les preceptes de l'ancienne et vraye eloquence accomodez à l'usage des conversations & de la Societé civile : Du Barreau : Et de la Chaire, Paris, A. de Rafflé, 1671, Première partie de la Rethorique, « De l'Invention », chap. XVII, « Des Lieux des Argumens en général », p. 52.

 

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1671 : Le Gras

La Rhetorique Françoise ou les preceptes de l'ancienne et vraye eloquence accomodez à l'usage des conversations & de la Societé civile : Du Barreau : Et de la Chaire

 

Le Gras, La Rhetorique Françoise ou les preceptes de l'ancienne et vraye eloquence accomodez à l'usage des conversations & de la Societé civile : Du Barreau : Et de la Chaire, Paris, A. de Rafflé, 1671, Première partie de la Rethorique, « De l'Invention », chap. XVII, « Des Argumens en particulier », p. 54-55.

 

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1671 : Le Gras

La Rhetorique Françoise ou les preceptes de l'ancienne et vraye eloquence accomodez à l'usage des conversations & de la Societé civile : Du Barreau : Et de la Chaire

 

Le Gras, La Rhetorique Françoise ou les preceptes de l'ancienne et vraye eloquence accomodez à l'usage des conversations & de la Societé civile : Du Barreau : Et de la Chaire, Paris, A. de Rafflé, 1671, Première partie de la Rethorique, « De l'Invention », chap. XVII, « De la Définition », p. 59.

 

 

 

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1671 : Le Gras

La Rhetorique Françoise ou les preceptes de l'ancienne et vraye eloquence accomodez à l'usage des conversations & de la Societé civile : Du Barreau : Et de la Chaire

 

Le Gras, La Rhetorique Françoise ou les preceptes de l'ancienne et vraye eloquence accomodez à l'usage des conversations & de la Societé civile : Du Barreau : Et de la Chaire, Paris, A. de Rafflé, 1671, Première partie de la Rethorique, « De l'Invention », chap. XVII, « Des choses feintes », p. 61-62.

 

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1710 : Joseph de Jouvancy

Candidatus rhetoricae

Joseph de Jouvancy, L’Élève de rhétorique (Candidatus rhetoricae, 1e éd. 1710, 1e trad. 1892), édité par les équipes RARE et STIH sous la direction de D. Denis et Fr. Goyet, Paris, Classiques Garnier, 2019, première partie, "Comprenant les premiers éléments de rhétorique relatifs à l'invention", chap. VI, "Des lieux oratoires", p. 70-71. 

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1712 : Bernard Lamy

La Rhétorique ou l'Art de parler

Bernard Lamy, La Rhétorique ou l’Art de parler (5ème éd., 1712), éd. Ch. Noille-Clauzade (1998), Paris, Florentin Delaulne, 1715, p. 52-53.

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1816 : Gaspard Gilbert Delamalle

Essai d'Institutions oratoires

Gaspard Gilbert Delamalle, Essai d’institutions oratoires à l’usage de ceux qui se destinent au barreau, Paris, Delaunay, 1816, t. I, p. 142.

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1837 : Joseph Victor Le Clerc

Nouvelle Rhétorique, extraite des meilleurs écrivains anciens et modernes

Joseph-Victor Le Clerc, Nouvelle Rhétorique, extraite des meilleurs écrivains anciens et modernes, suivie d'Observations sur les matières de composition dans les classes de rhétorique, et d’une Série de Questions à l’usage de ceux qui se préparent aux Examens dans les Collèges royaux et à la Faculté des Lettres, Bruxelles, Société belge de librairie, etc., Hauman, Cattoir et comp°, 1837 (1ère éd. 1823), p.11

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1872 : Colonia

De arte rhetorica, libri quinque
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Dictionnaires et encyclopédies

Furetière

Terme de Philosophie. C’est un raisonnement qu’on fait en posant certains principes dont on tire des consequences. Les Logiciens divisent leurs Arguments en Syllogismes, Enthymemes, Inductions, etc. Argument demonstratif, ou convaincant. Argument sophistique, ou captieux. Un Argument en forme, est un Syllogisme fait selon les regles de la Logique. Aristote dit que l’Enthymeme est l’Argument de la Rethorique, comme le Syllogisme est celuy de la Logique.

En une plus étroite signification on le dit des indices, des conjectures, des presomptions. On a tiré de sa fuitte un argument qu’il étoit coupable.

 

Encyclopédie

En Rhétorique. Ciceron le définit une raison probable qu’on propose pour se faire croire. Ratio probabilis & idonea ad faciendam sidem. Voyez Probabilité, Sentiment. Les Logiciens le définissent plus scientifiquement : un milieu, qui, par sa connexion avec les deux extrèmes, établit la liaison que ces deux extrèmes ont entr’eux. V. Milieu & Extreme. On distingue les argumens par rapport à la source d’où ils sont tirés, en argumens tirés de la raison, & argumens tirés de l’autorité. Et par rapport à leur forme, les Rhéteurs aussi-bien que les Logiciens, les divisent en syllogismes, entimèmes, inductions ou sorites, & dilemmes. V. ces mots à leur place.

 

Un argument en forme est un syllogisme formé selon les regles de la Logique, à laquelle cette espece d’argumentation est principalement affectée. Tous les Rhéteurs, après Aristote, disent que l’enthymème est l’argument de la Rhétorique, parce que c’est la forme de raisonnement la plus familiere aux Orateurs. La Rhétorique n’étant, selon leur définition, que l’art de trouver en chaque sujet des argumens propres à persuader, ils distinguent deux especes principales d’argumens par rapport aux sources qui peuvent les fournir : les uns intrinseques ou artificiels, les autres extrinseques ou naturels. Les argumens intrinseques ou artificiels appellés par les Grecs ἔντεχνα, & par les Latins insita, sont ceux qui dépendent de l’industrie de l’orateur, & qu’il tire ou de sa propre personne, ou de celle de ses auditeurs, ou du fond même du sujet qu’il traite. L’orateur persuade à l’occasion de sa personne & de ses mœurs, lorsque son discours donne à ses auditeurs une grande idée de sa vertu & de sa probité, parce qu’on ajoûte volontiers foi aux paroles d’un homme prudent, éclairé & vertueux, sur-tout en matiere douteuse & problématique ; c’est pourquoi Caton regardoit la probité comme la premiere base de l’éloquence : orator vir bonus dicendi peritus. Les argumens qui se tirent de la part de l’auditeur, ont pour but de le porter à quelque passion qui incline son jugement pour ou contre. C’est par-là que l’orateur exerce un empire absolu sur ceux qui l’écoutent, & qu’il peut déterminer le jugement qu’il en sollicite. Cette partie demande une connoissance approfondie des mœurs & des passions. Voyez Mœurs & Passion.

 

Enfin les argumens qui naissent du sujet, consistent à le faire envisager par son propre fond, sa nature, ses circonstances, ses suites, sa conformité, ou son opposition avec d’autres, & delà ces ressources qu’on nomme lieux communs.

 

Les argumens naturels ou extrinseques, ἄτεχνα, que Ciceron appelle assumpta, c’est-à-dire, moyens extérieurs, sont ceux qui ne dépendent point de l’orateur, & qu’il trouve, pour ainsi dire, tous faits, comme les arrêts & jugemens, les lois, les preuves par écrit, les registres publics, la déposition des témoins, les procès-verbaux, &c. qui lui fournissent des autorités d’où il tire des conséquences.

 

Un auteur moderne distingue encore les lieux communs ou chefs d’argumens, par rapport aux trois genres de Rhétorique : 1°. ceux qui servent à persuader ou à dissuader, & qui sont ordinairement fondés sur des motifs de profit, d’honneur & d’équité : 2°. ceux qui ont pour but la loüange ou le blâme (Voyez Panegyrique) ; & 3°. ceux qu’on employe pour accuser ou pour défendre. Voyez Réfutation, Accusation, Confirmation, &c.

 

Littré

Raisonnement par lequel on tire une conséquence d’une ou de deux propositions. Argument solide, plein de force. Il plaçait ses arguments dans l’endroit où ils devaient produire le plus d’effet. Se laisser tromper par des arguments captieux. Réfuter les arguments de son adversaire.

Les arguments qu’il tire de cette suite. [Bossuet, Euch. 3]

 

Argument en forme, argument conforme aux règles de la logique.

L’autre préparait un argument en forme. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]

 

Argument ad hominem, argument qui oppose à l’opinion actuelle d’un homme ses paroles ou ses actions antérieures.

Ce que vous nous donnez pour un argument ad hominem. [Bossuet, Théol.]

 

Argument cornu (voir Dilemme).